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La ville de Brétigny et la BA217

Brétigny est un ancien lieu-dit composé de hameaux dispersés comme Rosière au Ier siècle, peuplé par des vignerons. Son nom remonte à la Gaule Romaine, vraisemblablement au IIème ou IIIème siècle de notre ère. Il portait le nom de BRITINIACUM : "propriété du breton".

Le noyau dur de la ville de Brétigny est constitué de grosses fermes qui se sont développées, telles la Ferme du Mesnil au XIIème siècle, puis la Ferme du Pavillon, la Ferme de Fresnel au XVème siècle.

En 1790, l’assemblée des habitants nomma sa première municipalité. On en a conservé l’acte. Un des maires les plus notables fut le Baron Faim, longtemps secrétaire de Napoléon 1er.

En 1841, le terroir de Brétigny fut profondément bouleversé par les travaux de la voie ferrée de Paris à Orléans et les habitants s’opposèrent en vain aux décisions prises pour la traversée de la commune. En 1863, Brétigny fut choisie comme point de départ de la ligne Paris Tours via Vendôme et devint l’extrémité des relations de banlieue. Son rôle de nœud ferroviaire n’a cessé ensuite de grandir.

A la fin du XIXe siècle, un établissement de culture de graines potagères et florales vint s’installer à Brétigny ; il devint rapidement prospère. La société des établissements Lucien Clause a beaucoup contribué à faire connaître dans le monde entier le nom de Brétigny.

En 1938, l’aviation militaire créait un parc aérien à l’est de l’agglomération utilisée par les allemands pendant la seconde guerre mondiale. Cette base devait devenir le Centre d’essais en Vol auquel s’adjoint le Centre National d’Etude Spatiales.

La ville de Brétigny et la Base aérienne 217

Le 1er avril 1971, fût crée le Groupement Air n° 217 qui avait pour vocation d’administrer les différentes participations air à la Direction technique des constructions aéronautiques stationnées à Brétigny mais également aux Mureaux, à Meudon, à Villacoublay et Paris.

En 1972, débutèrent les premières études afin de définir la destination et l’utilisation des installations que le CNES allait abandonner dans le courant des années 1974 - 1975. La décision finale fut prise le 21 novembre 1973.

Ainsi, fut créée, le 1er avril 1976, la BA 217 qui prit possession des locaux laissés vacants par le CNES. La Base aérienne 217 est donc une base très jeune dont la croissance est loin d’être achevée...

En effet, suite à la résolution de la DGA en 1998 de se désengager du site de Brétigny, le ministre de la Défense décidait en 1999 de confier la responsabilité de la totalité du site à l’armée de l’air. Le transfert des installations du Centre d’essais en vol (CEV) à l’armée de l’air, débuté progressivement en 2000, se finalisera en 2004.

Plusieurs organismes et unités tels que la SIMMAD, l’escadron SYDEREC et le Bureau enquêtes accidents se sont ou vont s’implanter sur la base de Brétigny.


 
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Mis à jour :
le 19 octobre 2004